Méthode de lecture mixte fonctionnelle simultanée

Apprenons celle que nous utilisons

Les enseignants se « disputent » souvent au sujet de la méthode de lecture à adopter :

1) La méthode globale ? On apprend à reconnaitre les mots, à anticiper, à comprendre avant d’apprendre les phonèmes, les sons et le déchiffrement,…

Beaucoup de personnes accusent cette méthode d’être responsable de dyslexiques ou d’être élitiste (une méthode pour les bons élèves)

2) La méthode syllabique ? On apprend à déchiffrer les sons d’une lettre, les syllabes de deux lettres, puis les sons de deux lettres

Beaucoup de personnes accusent cette méthode de dégouter l’enfant de la lecture, de ralentir la lecture, de ne pas comprendre ce qu’on lit.

3) La méthode mixte que j’appellerai « juxtaposée » qui consiste à apprendre la méthode syllabique et à mener de temps en temps des activités fonctionnelles, des petits textes.

Certains accusent cette méthode d’être moins efficace car la méthode mélange un peu de tout sans cohérence, sans lien.

4) La méthode de lecture mixte fonctionnelle (simultanée) (nom que j’ai inventé)

Pour choisir ma méthode, je me suis posé les questions suivantes :

Comment lis-je ?  Quelles sont les stratégies que j’utilise pour lire ?

C’est en cherchant la réponse à ces questions que j’ai découvert ceci :

Pour comprendre un écrit (= lire), j’utilise plusieurs stratégies simultanément (« un peu de tout ») :

1) Les images (les photographies) des mots qui sont dans ma tête et qui me donnent directement du sens

2) Le contexte du texte

3) Le sens de la phrase (et sa grammaire)

4) Le déchiffrement

Je suis partisan d’habituer directement les enfants à utiliser ces 4 stratégies simultanément pour tous les écrits qu’ils rencontrent (et de ne « jamais » proposer des syllabes isolées). 

Faut-il commencer ou « terminer » l’apprentissage de la lecture par le déchiffrement ? Ni l’un ni l’autre d’après moi.  Je suis donc pour la méthode « mixte fonctionnelle simultanée ».

Comment arriver à combiner les 4 stratégies ?

– Proposer minimum un mot à lire

– Indiquer oralement le sujet du mot, de la phrase, du texte (le thème). Indices de sens

– Donner des indices de déchiffrement de phonème. Permettre à l’enfant de chercher les phonèmes et leur graphie.  Proposer à l’enfant des référentiels qui lui permettront de trouver des indices pour le déchiffrement.

Durant sa lecture, l’enfant devra donc toujours combiner les indices de déchiffrement donnés ou cherchés (phonèmes) et les indices de sens (donnés ou cherchés) pour lire le mot, la phrase, le texte.

Durant mon année d’enseignement en première année, j’ai pu expérimenté cette méthode qui a bien fonctionné.

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