7 raisons de ne pas étiqueter les HP (et dys)

hp-enfant

 Ne pas étiqueter les enfants HP (et les dys) !

HP = haut potentiel

 

Les enfants précoces, HP, doués et surdoués existent !

Instituteur ayant fréquenté beaucoup d’HP et papa d’un probable HP (pas de QI réalisé, mais présence de beaucoup de symptômes), je pense pourtant, qu’il ne faut pas les étiqueter et surtout, ne pas le leur dire. Pourquoi ?

 

7 Raisons de ne pas étiqueter les enfants HP

mais en tenir compte dans les activités proposées

 

Tous différents

  1. Nous sommes tous différents, et la précocité est une différence parmi d’autres qu’il faut respecter et accepter comme toutes les autres différences. Nos différences ne doivent pas nous empêcher de vivre « normalement ».

 

Ne pas accentuer les différences

  1. À cause de l’effet pygmalion,  je pense qu’il ne faut surtout pas dire (et faire remarquer) à l’enfant qu’il est HP. Si on lui dit qu’il est différent des autres, il risque de développer des comportements qui accentuent ses différences : s’écarter des autres, se replier sur soi-même, penser qu’il est « anormal », ou peut-être penser qu’il est supérieur aux autres, ce qui peut nuire à son éducation, à son développement et à son intégration.

 

Développer d’autres compétences

  1. Une fois que les parents découvrent une précocité et un développement intellectuel différent, ils doivent essayer de développer d’autres capacités (non intellectuelles) chez l’enfant : le développement physique et psychomoteur à travers le sport, le plaisir d’apprendre et de surmonter des difficultés à travers la musique ou l’immersion, la vie en groupe et le social à travers les mouvements de jeunesse (et le sport),…

 

Vivre en société normalement

  1. Pour passer inaperçu et faciliter l’intégration, il ne faut pas répandre l’information autour de soi et changer les habitudes. Il faut la gérer et permettre à l’enfant de grandir, de s’épanouir en société et à l’école normalement. C’est pour cette raison que je pense qu’il ne faut pas établir un programme spécial et personnalisé à l’école.Ceci va permettre également d’éviter les moqueries, d’éviter le rejet et donc, faciliter l’intégration et la vie en société.La personnalisation peut s’effectuer à la maison en proposant des activités adaptées aux objectifs fixés (sport, musique, lectures, documentaires, jeux plus compliqués,…).

 

Ne pas enfermer, cataloguer

5. Étiqueter, c’est enfermer l’individu dans une image qu’il pourra difficilement se débarrasser, se libérer.

Exemple : Si tout le monde vous trouve gentil, généreux, vous n’oserez plus dire « non », refuser d’aider de peur de ne plus paraitre « gentil » à leurs yeux, de les décevoir.

 

Prétention et orgueil ?

6. Savoir que l’on est « surdoué » peut engendrer un sentiment de supériorité et d’orgueil (néfaste je pense).

Et pour les dys, il peut engendrer un sentiment d’infériorité.

 

Excusé

7. Étiqueter peut engendrer des différences de traitements, des privilèges, des tolérances aux infractions pas toujours bon pour l’éducation et le développement du comportement.

Cas vécu 1 :  Lorsque je demande à un élève une tâche, il me répond le 1er septembre « Moi, je suis dyslexique monsieur, je ne sais pas faire ça. »  Je lui ai répondu « Que tu sois dys ou pas, tu le feras et tu réussiras à le faire. »  L’élève a réussi l’exercice de copie, et les parents m’ont remercié d’avoir répondu cela.  Depuis, il ne prétexte plus jamais sa dyslexie et suit très bien les cours !

Cas vécu 2 :  Un enfant diagnostiqué HP n’étudie pas à l’école.  Quand on lui demande pourquoi ?  Il répond « Moi, je suis HP, je n’ai pas besoin d’étudier ».  Cet enfant est en échec scolaire !

Cas vécu 3 : Mon fils me dit l’autre jour : « Papa, quand je parle, madame me sanctionne alors que lorsque X bavarde, elle le laisse faire carelle dit qu’il est différent » en parlant d’un enfant qui a des troubles de l’attention.
D’après moi, l’enseignant ne peut pas tolérer des infractions aux règles sous prétexte qu’un enfant est différent.  Par contre, il peut adapter les règles pour tenir compte de cette différence, et l’appliquer à tous les enfants. Tous les enfants ont un besoin naturel de parler, de communiquer, et se taire peut être très difficile pour certains enfants qui n’ont aucun trouble particulier.

Cas vécu 4 :  L’institutrice maternelle a remarqué une grande précocité chez l’un de nos enfants et nous a suggéré de l’avancer d’un an. Nous avons refusé en choisissant plutôt d’augmenter les difficultés et en le plaçant dans une école d’immersion.À côté de cette difficulté, notre enfant pratique du sport de façon intensive et de la musique. Les grandes facilités qu’il éprouve à l’école sont donc compensées par des difficultés au niveau musical, sportif et de seconde langue.Notre enfant semble très bien vivre sa différence (qu’il ne connait pas et que ses camarades de classe ne connaissent pas non plus)

Attention aux abus d’HP !

Deux parents me disent que leur enfant a été diagnostiqué HP par des neurologues.

Or, je constate que ces enfants ont non seulement aucune précocité (au niveau logique et imagination), mais un retard scolaire et un retard au niveau de la compréhension.

Si ces diagnostiques sont vrais, j‘émettrai un grand doute concernant la pertinencela véracité et la qualité du travail de ces spécialistes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *