17 stratégies pour comprendre ce qu’on lit.

Les 17 stratégies de la compréhension à la lecture :

Voici une synthèse de 17 principes fondamentaux que j’essaie d’inculquer à mes élèves. 

Ma recherche provient d’un questionnement sur mes stratégies de lecture et sur les difficultés qu’éprouvent les élèves :

– Qu’ai-je besoin pour comprendre ce que je lis ?

– Qu’est-ce que j’utilise comme stratégie quand je lis ?

– Pourquoi n’ont-ils pas réussi à répondre aux questions ?  Quelles sont les difficultés ?

 

Certains principes ont été découverts durant ma formation sur la lecture avec Tessa Escoyez en 2003.

 

 

  • Visualiser les scènes des textes narratifs dans sa tête permet de mieux comprendre l’histoire.
  • On peut souvent deviner le sens d’un mot inconnu en lisant la phrase entièrement, en lisant celle qui précède et celle qui suit.
  • On n’est pas obligé de comprendre tous les mots pour comprendre une phrase ou le sens du texte.
  • Pour comprendre une histoire, il est souvent utile, de déduire, de deviner ce qui n’est pas écrit, de deviner ce qui est sous-entendu, d’inférer (informations implicites).
  • Il est aussi permis d’ajouter des informations vraisemblables.
  • Il est conseillé d’émettre des hypothèses sur la suite.
  • Quand on lit, il est indispensable d’établir des liens entre ce qu’on lit et ce qu’on a lu avant, d’établir des liens entre ce qu’on lit et ce qu’on a dans la tête.
  • Lire globalement les mots.  Éviter de lire lettre par lettre, syllabe par syllabe les mots connus.  Éviter de hacher les mots.  Élargir le champs visuel et lire de un à plusieurs mots à la fois.  Seuls les mots inconnus, les mots nouveaux pourront être déchiffrés « syllabe par syllabe ».

          Lire avec son doigt peut ralentir la lecture, empêcher l’oeil de voir plusieurs mots.    Certains enfants utilisent le doigt pour déchiffrer lettre par lettre, syllabe par syllabe.  Leur « interdire » le doigt peut leur permettre d’élargir leur champ de vision.


  • Lire dans sa tête sans épeler les mots, sans bouger ses lèvres, pour lire plus vite et se concentrer uniquement au sens des mots  : Ne pas lire à voix haute ni à voix basse.

            Un « mauvais » lecteur effectue le démarche suivante : il voit le mot (yeux), il prononce le mot (bouche), il entend le mot (oreille) puis seulement il comprend le mot (cerveau).

            Un bon lecteur passera directement de la vue (yeux) à la compréhension (cerveau) sans passer par la bouche et l’oreille.

 

10.Tenir compte de la ponctuation (s’arrêter aux points, repérer les dialogues et savoir qui parle,…)

 

Stratégies supplémentaires pour comprendre des textes INFORMATIFS (plus compliqués) ajoutées le 16/11/2012

 

Lire un texte informatif ne se lit pas comme un roman.  Ce type de texte nécessite beaucoup plus de concentration et de réflexion.

 

11. S’arrêter après une phrase, un paragraphe, pour prendre le temps de comprendre, de réfléchir, de mémoriser ce qu’on vient de lire ou pour relire

12. Relire les phrases, les paragraphes, le texte

13. Se concentrer, ne penser qu’au texte (et à rien d’autre)

14. Souligner, surligner les informations importantes, utiles,…

15. Prendre des notes pendant la lecture, schématiser, dessiner pour ordonner, mémoriser et comprendre les informations.

16. Rechercher le vocabulaire incompris (dictionnaire, personne ressource, internet)

17. Lire lentement pour permettre au cerveau d’assimiler les nombreuses informations

 

 

 

Même si certains principes semblent « évidents », ils ne le sont pas forcément aux yeux des enfants.

Il est donc important de répertorier ces stratégies avec les élèves pour qu’ils en prennent conscience et les appliquent.

 

 

 

 

Bruno Dobbelstein

écrit le 30 septembre 2005 et mis à jour le 26 aout 2006

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