Liberté encadrée pour plus d’autonomie.

23/06/2007

Une liberté encadrée 

plutôt qu’une discipline autoritaire

pour devenir AUTONOME

 

Principe de base :

Il vaut mieux laisser l’enfant libre, choisir, décider en le surveillant et en ajustant ses comportements que de lui dicter tout ce qu’il doit faire.

Exemples : 

– Laisser les enfants monter et quitter la classe librement (avec un enseignant qui supervise les déplacements pour intervenir en cas « d’abus ».)

– Laisser jouer un enfant avec la barrière ouverte tout en le surveillant pour qu’il apprenne à ne pas dépasser de limite même s’il en a la possibilité.  

– Laisser circuler un enfant sur le trottoir librement tout en le surveillant.    

– Laisser les élèves circuler et se déplacer lorsque c’est nécessaire tout en surveillant les abus.   Ils apprendront à discuter et à se déplacer calmement sans déranger.

– Laisser les élèves aller librement aux toilettes sans demander la permission (tout en surveillant les abus).  Ils apprendront à y aller lorsqu’ils ont réellement besoin et non pour échapper au travail de classe.

 

Inconvénients du discipline autoritaire :

1) L’enfant n’apprend pas à réfléchir, à choisir mais à obéir comme un mouton.  (Comme des soldats apprennent à tuer et à obéir sans réfléchir.)

2) Il risque de se laisser facilement manipuler et influencé par d’autres.

3) Si, pendant des années, l’enfant a obéit, il sera perdu lorsqu’il sera libre (à 18 ou 21 ans).  Il profitera de sa liberté pour faire des bêtises,…

Des élèves habitués à ne pas bouger, à ne pas parler, une fois lâchés dans la nature, se déchaineront et profiterons exagérément de leur liberté.

4) La personne a besoin d’une autorité pour vivre, pour travailler.  Il ne saura pas se prendre en charge seul.

Alors qu’une personne habituée à la liberté n’a plus besoin d’autorité pour décider, pour apprendre.  Il devient autonome (but ultime de toute éducation).

 

P.S. : En 1999, mon directeur avait exigé que je sorte mes élèves de la classe en rang. Je lui ai alors expliqué ce principe de liberté encadrée en expliquant que pour monter et sortir du train, les personnes ne se mettaient pas en rang mais circulaient librement dans le respect des autres.  Cette remarque m’a valu un « licenciement » (non-engagement) par la suite. 

Bruno Dobbelstein

 

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