Égalité des sexes : quelques anomalies

1) En tant qu’enseignant, le bermuda semble gêner certains directeurs, certains collègues, certains parents (?).

Or, les femmes peuvent porter des tenues tout aussi courtes sans aucun problème.
Pourquoi serions-nous discriminés à cause de nos poils sur les jambes ?  Si on s’épile, cette tenue sera-t-elle acceptée ?

L’égalité des sexes fonctionne dans les deux sens, je pense.

 

2) Au nom de cette égalité, les joueuses de tennis ont pour la première fois touché la même somme d’argent que les joueurs masculins à Roland Garros à savoir 1 000 000 € pour le vainqueur et 500 000 € pour le finaliste.
Rappelons qu’une finale de dame se joue en 2 sets gagnants et dure donc plus ou moins 1h alors qu’une finale masculine en trois sets gagnants se jouent en 3 h.
1h de spectacle et 3 h de spectacle rémunérés de la même manière, ce n’est pas égalitaire.
1h entrecoupée de 10 spots publicitaires ou 3h entrecoupées de 30 spots publicitaires ne rapporte pas les mêmes revenus pour une chaine de télévision.

 

3) Au nom de l’égalité, des lois se votent pour obliger la parité homme/femme sur les listes électorales.  

Conséquences : 

Les partis pleurent après des femmes « célèbres » pour qu’elles s’inscrivent sur leur liste (alors qu’elles n’ont pas toutes la motivation suffisante pour la politique).

On retrouve des listes de personnes qui ne sont pas toutes motivées et qui font office de figuration (alors que d’autres, passionnés, se voient refuser l’accès à la politique).

Lutter contre les discriminations, oui.  Obliger la parité, non.

Je rappelle que je suis contre toute forme de discrimination basée sur la race, le sexe ou l’âge des personnes.
Mais ne mélangeons pas tout au nom de cette égalité.  

Bruno Dobbelstein

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