Enfant-roi : mère qui dicte ses consignes à l’enseignant

12 décembre 2007

Cas vécus : mère qui dicte ses consignes

Voici la remarque notée dans le journal de classe d’un enfant :

« Monsieur Bruno,

J’aimerais qu’à l’avenir toutes punitions données à  XXX soient marquées dans le journal de classe avec la date à laquelle elles doivent être rendues (–> plus de punition doublée) ainsi que les récréations manquées car puni en classe.  Merci d’avance. »

Ma réponse :

« Non !  Pouvez-vous arrêter de surprotéger votre fils ?  Vous lui rendez un très mauvais service. »

 

Concernant ce même enfant, la mère avait proposé à son fils de lui donner son gsm pour qu’il lui téléphone s’il était puni par son enseignante.

Ce même enfant avait osé me dire, après l’avoir sanctionné « De toute façon, j’irai me plaindre et vous serez renvoyé ! »

Cette même mère réalise les devoirs à la place de l’enfant.  Et lorsque la titulaire s’en plaint et fait recommencer, elle réplique que ce n’est pas le problème de l’enseignant de savoir qui a fait le devoir, de moment qu’il est réalisé.

 

Solutions que j’envisage si le problème persiste :

– Donner l’article de la psychanalyse « Enfants-rois, plus jamais ça ! »

– Convoquer les DEUX parents, car la surprotection n’est pas toujours soutenue par les deux.  J’ai eu le cas il y a 3 ans où une mère soutenait toujours son fils alors qu’elle n’arrivait plus à le faire obéir elle-même.

Lorsque j’ai demandé à l’enfant que la remarque du journal de classe soit signée par la mère ET PAR LE PÈRE, je n’ai jamais eu la signature du père, mais je n’ai plus eu de gros problèmes de contestations.

 

 

Après une réunion avec les DEUX parents, la surprotection de la mère s’est confirmée puisqu’elle justifiait et excusait tous les actes cités par les enseignants.

Le père n’était d’ailleurs pas d’accord avec sa femme au sujet de plusieurs justifications.

Depuis cette réunion, nous n’avons plus de problèmes avec l’enfant (et cela dure depuis 3 semaines)

 

 

 

Bruno Dobbelstein

P.S. : Je n’ai cet enfant qu’un seul jour par semaine.  La titulaire éprouve énormément de difficultés avec cet enfant.

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