Comment vaincre ses peurs de malheurs ?

peur-soi-1Peur que l’avion s’écrase, peur d’avoir une maladie, peur qu’un accident arrive, peur d’être agressé,…

La peur est naturelle et utile, mais quand elle nous empêche de vivre, quand elle paralyse, elle devient « phobique » et néfaste à la vie.

 

 

1) Arrêter de regarder et de lire les malheurs

 

Sur un site* traitant de la peur, je viens de lire ceci :

« Ainsi, la peur innée des chiens peut être aggravée et devenir phobique parce vous avez été mordu par un chien, ou que vous avez vu un film avec des chiens méchants »

 

J’en déduis que pour éviter les phobies,

il faut arrêter de regarder des films et lire des faits divers qui n’arrêtent pas de montrer et de parler de catastrophes, d’accidents, de meurtres, de viols, de kidnapping,… 

2) Relativiser la faible probabilité

Il y a 1 chance sur XXX que cela arrive.

 

 

3) Accepter que cela puisse arriver.

Si cela arrive, tant pis, ce ne sera pas de ma faute.

Se dire que l’on ne sait rien y faire, rien y changer si cela arrivait et laisser le hasard faire les choses

 

4) Occuper l’esprit et le corps

Ne pas y penser, ne pas penser aux malheurs, en distrayant, en occupant son cerveau (et son corps).

Exemple : Aller faire du sport va permettre de ne penser à rien d’autre et va éviter de penser aux malheurs.

Par contre, rester dans son fauteuil à ne rien faire va entrainer un « surmenage des pensées » dont celles qui entrainent la peur.

 

5) Penser aux conséquences certaines de ses peurs

Penser aux mauvais services que vous rendent vos peurs pour vouloir les surmonter, les relativiser.

Se dire que vouloir « éviter toutes les catastrophes » qui ont 1 chance sur 1000 d’arriver, va créer d’autres catastrophes qui arriveront à 100 % de chance.

Exemple : « Séquestrer » son enfant à la maison par peur qu’il lui arrive quelque chose, va rendre l’enfant « asocial », incapable de s’adapter à la société, aux dangers de l’extérieur.

C’est aux enfants que l’on surprotège le plus, qu’il arrive le plus d’accidents (jambes cassées,…) parce que l’enfant a été trop souvent privé de liberté, nécessaire à son développement intellectuel et psychomoteur.

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