IMPOSER la parité des sexes, c’est renier les différences !
IMPOSER la parité des sexes en politique ou une représentation minimale de 33% ne correspond pas aux réalités des candidatures et des motivations de chacun.
C’est comme si on réclamait une représentation minimale de 33 à 50 % de femmes dans la maçonnerie.
C’est comme si on imposait à toutes les écoles d’avoir 33 à 50 % d’hommes dans l’enseignement primaire ou maternel.
Si cette parité est effectivement un idéal, il n’y a que 1% de candidatures masculines dans l’enseignement maternel, et 10 à 20% de candidatures masculines dans le primaire.
Il est donc impossible de respecter la représentation minimum, ou la parité.
De même, en politique, il y a beaucoup plus d’hommes qui s’y intéressent et qui s’y impliquent. Il est donc tout à fait absurde de réclamer une parité des sexes ou une représentation minimale aussi grande.
Autre exemple : les revenus des tenniswomans ont été alignés aux revenus des tennismans ALORS que la durée du spectacle offert par les femmes n’est que de 1 à 2h (2 à 3 sets) et que le spectacle offert par les tennismans est de 3 à 4 h (3 à 5 sets). Les revenus publicitaires pour un match d’homme sont par conséquents plus importants.
Il est donc tout à fait anormal d’avoir mis au même niveau les primes, les récompenses de tournois.
Imposer à tout prix l’égalité des sexes, c’est nier les différences qui existent entre les hommes et les femmes.
Pour preuve, une étude montre que 33% des indépendants sont des femmes. Or, tout le monde a accès au statut d’indépendant.
Ce pourcentage montre que les femmes et les hommes n’ont pas tous les mêmes aspirations, les mêmes motivations.
http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/le-nombre-de-femmes-independantes-stagne-en-belgique-5218816135707ef67ad91bd3
« Le désintérêt pour le statut d’indépendante est lié en grande partie aux avantages du statut de salariée.
Le nombre de femmes ayant le statut d’indépendantes en Belgique stagne tandis que le nombre de femmes salariées augmente, indique samedi le Syndicat neutre des indépendants (SNI) dans un communiqué, sur base de chiffres de l’Institut national d’assurances sociales pour travailleurs indépendants (INASTI).
Le SNI l’explique par les importantes différences entre les deux statuts, notamment en terme de congé de maternité et de possibilité de crédit temps, et demande que le statut social des indépendants soit adapté, afin d’attirer davantage de femmes. L’an dernier on dénombrait près de 335.000 femmes sous statut d’indépendantes dans le pays, soit 33,9 pc du nombre total d’indépendants, un taux stable par rapport à cinq ans auparavant. Au sein du secteur privé et de l’administration par contre, on dénombrait l’an dernier environ 47,2 pc de femmes et ce nombre est en augmentation depuis cinq ans (de 45 pc à 47,2 pc). De plus en plus de femmes employées travaillent à temps partiel.
Ce désintérêt pour le statut d’indépendante est lié en grande partie aux avantages du statut de salariée: congé parental plus important, possibilité de crédit temps, un congé de maternité quasiment deux fois plus long et le paiement du salaire durant le premier mois d’incapacité de travail, explique la présidente du SNI, Christine Mattheeuws.
Le SNI plaide dès lors pour une adaptation en profondeur du statut social des indépendants, avec notamment une allocation d’incapacité de travail dès le premier jour de maladie, la possibilité pour l’indépendante enceinte de se faire remplacer, la dispense des charges sociales lors du congé de maternité et des incitants fiscaux pour les aides ménagères. »
Bruno Dobbelstein