PERMACULTURE : synthèse, extraits d’un reportage bouleversant !

Pour commencer, si vous ne savez pas ce qu’est la permaculture, voici un petit reportage de 4 minutes : http://www.rtbf.be/video/detail_qu-est-ce-que-la-permaculture?id=1147723

 

Si cela vous intéresse, en voici un plus long d’une heure et demi :

http://www.gouteraujardin.be/localisation-des-jardins/fraternites%20ouvri%C3%A8res/

 

Si vous n’avez pas le temps de le regarder, en voici en résumé ou du moins quelques extraits.

1) Tout est mélangé, biodiversité

– On cultive des fleurs, légumes, fruits ensemble.  Tout pousse mieux, et tout se protège !

– Comme toutes les mauvaises herbes, elle sont presque toujours comestibles, en salade, en épinard. Même les racines peuvent être utiles.

– Ce sont les graines les plus vieilles qui sont les meilleures (sauf poireaux et ognons), qui se réveillent le plus facilement de leur état de dormance et produisent plus de fruits (et moins de feuillage).

 

2) On ne retourne pas la terre !  On laisse faire la nature.

Dans notre jardin, il a 3kg de vers de terre au mètre carré et 12 % d’humus.

La couche la plus fertile sont les 5 premiers centimètres avec l’air. Les bactéries qui vivent avec l’air, l’azote. En dessous, ce sont les bactéries qui vivent sans air et azote. Si on retourne la terre, si on mélange on tue toutes les bactéries.

Une laitue ont des racines jusqu’à 3m de profondeur, le blé, jusqu’à 7 m. Donc impossible de nettoyer le sol en retournant la terre.

Ce qui va faire disparaitre ces racines, c’est de cultiver d’autres plantes qui vont changer la nature du sol.

 

3) On partage la terre (avec les animaux)

« Pendant que les bêtes attaquent un choux, les autres sont préservés.

Si on retire le choux malade, le lendemain, les bêtes attaquent un autre choux.

Pendant qu’un choux est malade, les autres poussent et se fortifient pour ne plus pouvoir être attaqué.

Accepter de partager avec la nature. Sur 20 choux plantés, accepter d’en récolter 19.

Il faut des pucerons et des chenilles pour les oiseaux. »

Toutes les « mauvaises » herbes sont coupées et laissées sur le sol pour les vers de terre. (Compostage en surface)

4) Maladies des plantes

Quand on taille les bois malades, on les mets au pied de l’arbre et l’herbe se régénére et l’arbre se fortifie. Il ne faut pas tailler trop vite pour permettre à l’arbre de se défendre naturellement contre ceux qui attaquent.

(Un peu comme  les vaccins où on introduit un bactérie « inoffensive » qui pousse le corps humain à fabriquer des anti-corps)

5) Philosophie de la permaculture

– « Ensemble, tout est possible. Ne pas abandonner ses rêves. »

– Il faut comprendre avant d’agir sans réfléchir (et être paresseux !)

– But : faire le maximum de production sur le minimum de terrain

– Le jardinage, meilleur moyen des « pauvres » de s’émanciper.

–  Les gens viennent pour des plantes médicinales, pour se guérir, et quand ils cultivent, ils n’ont plus besoin de la plante, car la santé va mieux. 90 % de la santé, c’est le mental !

– 9/10 des intellectuels sont handicapés, tout dans le cerveau, rien dans les mains.

– Je préférerais manger de la merde ensemble que du bon tout seul !

Ce qui m’énerve, c’est de faire payer son savoir

Je suis contre la violence, mais si je devais choisir entre la violence et la lâcheté, je ne choisirais pas la non-violence !

 

6) En pratique, trucs et astuces :

– En hiver, on plante l’ail et les ognons à 60 cm de distance. Une fois que ça pousse, au printemps, on sème les carottes, les épinards, entre l’ail et les ognons (à 60 cm qui deviennent 30 cm) pour faire une rotation.

–  On protège les pois, choux, fraises  avec du grillage

– On prélever des plants (de pomme de terre) qu’on laisse au soleil, à la pluie dans des caisses. Ils verdissent et en hiver, on les met à l’abri du gel. Les plants récupérés d’année en année s’adaptent au sol et au climat.

– Tailler les arbres pour qu’ils ne grandissent pas trop et ne fassent pas trop d’ombre.

 

 

 

 

 

 

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