On peut réussir grâce à la chance
mais on n’échoue pas à cause d’un manque de chance.
Beaucoup de personnes remettent la responsabilité de leurs échecs sur le manque de chances.
Cette manière de penser empêche la personne d’évoluer, de tirer les leçons de ses échecs, d’apprendre.
La majorité de nos échecs et réussites reposent sur notre préparation, notre travail, notre application, nos choix, notre prévoyance, notre rigueur, notre alimentation, notre écoute, notre manière de vivre, notre capacité à gérer les émotions, notre remise en question, notre observation,…
Exemple :
En revenant d’un examen raté, mon fils me dit qu’il n’a pas eu de chance car il est tombé sur une question orale très difficile alors que d’autres copains sont tombés sur une question facile.
Alors oui, on peut réussir grâce à la chance, on peut tomber sur une question facile mais si on n’arrive pas à répondre, ce n’est pas un manque de chance, mais un manque de préparation, de maitrise du sujet.
Attention, certaines situations sont plus faciles que d’autres, sont plus chanceuses que d’autres.
Quand on arrêtera de remettre la faute sur le « pas de chance », on pourra modifier et influencer sa vie future.
Par contre, nos malheurs peuvent être parfois de la malchance.
Exemples :
- Se faire renverser par une voiture d’une personne qui a trop bu, c’est de la malchance
- Passer sur un pont qui s’écroule, c’est de la malchance
- Naitre dans une famille alcoolique, violente, c’est de la malchance
- Naitre dans une dictature, c’est de la malchance
Bruno Dobbelstein 06/02/2022