Non, ce n’est pas (que) génétique !

Trop souvent, on attribue ce qui nous arrive ou ce que l’on est à la génétique :

La myopie, c’est génétique

Le cancer, c’est génétique

L’homosexualité, c’est génétique

L’intelligence, c’est génétique

L’oreille musicale, c’est génétique

La dyslexie, c’est génétique

Mes problèmes de peau, c’est génétique

Mon tendon d’Achille est fragile, c’est génétique

L’handicap, c’est génétique

La timidité, la nervosité,… c’est génétique (tel père, tel fils)

Attribuer ces phénomènes à la génétique, c’est refuser de chercher et de comprendre les causes réelles, c’est se voiler la face, c’est accepter la fatalité, c’est rester passif.

Or, si la génétique influence, elle n’est pas la seule responsable de ce qui nous arrive.

Je suis convaincu qu’il y a toujours une responsabilité, une cause sur laquelle on a un pouvoir.

Même si cette affirmation peut paraitre culpabilisante, elle nous rend actif vis-à-vis de notre avenir, de ce que l’on souhaite dans le futur.

Ce n’est pas parce qu’une vérité est culpabilisante, qu’il ne faut pas la rechercher, la citer, la soulever.

Même si les neurosciences identifient des zones du cerveau défectueuses, ce n’est pas une raison d’attribuer la génétique comme responsable.  Le cerveau est souple, modifiable, et influençable selon les stimulations qu’il reçoit.

Voici les causes qui expliquent les phénomènes cités ci-dessus :

  • Le manque d’amour, l’absence (complexe d’Oedipe)
  • Le stress, le bruit
  • La dépression
  • La violence
  • Le manque de sommeil
  • Une malnutrition, une sous-nutrition (durant la grossesse)
  • La pilule contraceptive (modification des hormones naturelles)
  • Les pesticides et additifs alimentaires ingérés
  • L’air pollué respiré
  • L’excès d’écran ou de lecture (yeux)
  • Le manque d’activité physique (blessures)
  • Fumer, se droguer
  • Boire de l’alcool
  • Effets secondaires de médicaments
  • Hygiène exagérée, destruction des bonnes bactérie, des bons microbes

 

 

Quelques articles pour compléter, confirmer quelques propos :

« Ainsi, pour la timidité, il y a égalité chez le bébé: moitié génétique, moitié environnement ; chez l’enfant, la génétique ne pèse plus que 24 %. Car à mesure que l’enfant grandit, il est soumis à plusieurs modèles (parents, amis, enseignants…). »

 

 

 

 

 

Comments

  1. Robert Garry explique que le SRAS-CoV-2 est semblable au virus de chauve-souris, ce qui fait des chauves-souris la source la plus probable du virus actuel, bien que cela ne soit pas encore confirme. Le chercheur, ses collaborateurs et ses collaboratrices se sont penches sur deux scenarios dans lesquels le virus est passe des animaux aux etres humains.

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