Adaptons les limitations dans les deux sens

 

Constat

J’ai déjà reçu un procès parce que j’ai adapté ma vitesse aux circonstances alors qu’on nous dit toujours d’adapter sa vitesse en fonction de la circulation, de la visibilité, des routes, du temps.

Lorsqu’il neige, rouler à 50 km/h en agglomération peut être très dangereux.  Or, ceci est légal et autorisé par le code de la route.

Par contre, par temps sec, ensoleillé et par circulation faible, rouler à 60 km/h en agglomération n’est pas du tout dangereux.  Or, cette conduite est illégale et pourrait être sanctionnée.

  N’est-ce pas là un illogisme du code de la route qu’il serait utile de modifier ?

  Exemple de proposition

Pourquoi ne pas assouplir les limitations de vitesse en autorisant les automobilistes à rouler plus vite que la limitation lorsque les conditions sont favorables et en les obligeant à rouler moins vite lorsque les conditions sont défavorables.

Exemple :

route mouillée :  -10 km/h (par rapport à la limitation)

circulation dense : -10 km/h

brouillard dense : – 10 km/h

route dangereuse, sinueuse : -10 km/h

route sèche : + 10 km/h

circulation calme : + 10 km/h

bonne visibilité : + 5 km/h

route droite : +5 km/h

 

Habitués à enfreindre la loi

Certaines limitations sont exagérées comme celle de  « 30 km/h » alors qu’il n’y a pas de travaux.

Le fait de voir des limitations exagérées empêche le respect de celles-ci.

L’habitude des conducteurs à dépasser les limitations exagérées les habitue également à ne plus les regarder, à ne plus respecter celles qui sont justifiées.

Une proposition de loi envisage de diminuer la limitation de 90 à 70 km/h.

Ce n’est pas le fait de rouler à 90 km/h qui est dangereux mais de rouler à 120 km/h sur des routes secondaires ou de rouler à 90 km/h par temps de pluie, de verglas, de brouillard,…

On est déjà passé de 60 à 50 km/h dans les agglomérations.  Maintenant, on voudrait encore diminuer de 90 à 70 km/h.  Les procès vont devenir inévitables avec de telles limitations.

Le respect du code la route dépend de son bon sens, de sa logique.

C’est pourquoi l’adaptation des limitations de vitesse aux conditions météorologiques et au trafic incitera à un plus grand respect du code la route et donc,  à la sécurité de tous les usagers.  

 

(Cette proposition a été envoyée au cabinet de la ministre Isabelle Durant le 12 avril 2000.  Un de ses collaborateurs m’a informé qu’il ne partageait pas mon avis pour des raisons que je ne développerai pas ici.)

  Dobbelstein Bruno

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