Lors d’une précédente réflexion, je parlais des plaisirs compensés, des plaisirs que l’on recherchera pour compenser l’absence de plaisir dans un autre domaine.
C’est dans une même idée que je pense que le chien, le chat, le cheval peuvent combler, compenser certains manques, certaines absences :
1) Un animal de compagnie peut diminuer, apaiser la solitude.
Les personnes veuves ou célibataires peuvent trouver chez l’animal une présence utile qui comblera leur solitude.
2) Il peut compenser l’absence de relations amicales et les conflits sociaux que l’on vit avec les êtres humains.
Certaines personnes disent que si on n’aime pas les animaux, on n’aime pas les êtres humains. Mes observations me laissent penser le contraire. Si on n’aime trop les animaux, c’est peut-être parce qu’on ne supporte pas, plus les êtres humains et qu’on ne sait plus s’adapter et entrer en relation sociale avec ceux-ci. Je l’ai déjà constaté avec plusieurs personnes.
Mais il ne faut surtout pas généraliser. Beaucoup de personnes aiment les animaux et les êtres humains de manière tout à fait équilibrée et normale.
3) Il peut diminuer le manque affectif, l’absence de câlins d’un être humain.
Certaines personnes, certains couples ne « se touchent » pas assez, ne se caressent plus, ou ont peur du contact physique. Le Covid n’a certainement pas arrangé cette situation.
Or, l’être humain a besoin d’affection, de caresse, de tendresse, d’être touché.
L’animal remplit, comble probablement l’un de ces besoins. Quand on voit comment les personnes enlacent et embrassent leur chien, leur chat, je me dis qu’ils le feraient bien avec des êtres humains.
4) L’animal peut combler l’ennui
S’occuper d’un animal prend du temps : le laver, le promener, le nourrir, le soigner.
Les personnes qui ont beaucoup de temps et s’ennuient peuvent combler cet ennui par l’adoption d’un animal.
5) L’animal fait bouger
Grâce à l’animal, une personne bougera plus et quittera plus souvent son fauteuil. Devoir promener son chien quotidiennement oblige les personnes à sortir, à marcher. Cela peut être très intéressant pour les personnes âgées qui bougent trop peu.
Attention
Si vous décidez d’adopter un animal pour combler un de ces manques, n’oubliez pas les contraintes qui y sont liées durant toute la vie de cet animal : cout pour le nourrir et le soigner, temps pour s’en occuper, contrainte pour déloger et voyager, temps pour nettoyer et enlever les poils, cout pour réparer les meubles abimés par les griffes ou les morsures.
Soyez sûr de pouvoir accepter ces trois contraintes avant de prendre en charge cet être vivant.
P.S. : Je n’ai pas d’animaux actuellement, mais j’en ai eu durant mon enfance et j’en aurai peut-être un jour, quand mes enfants ne seront plus à la maison ou que je serai pensionné.