Qu’est-ce qu’aimer (intimement) une personne ?
Symptômes principauxC’est admirer ce que l’autre est (et donc ce qu’il fait).C’est admirer ses qualités que nous ne possédons pas. (Parce que nous n’aimons pas nos défauts.)
C’est admirer la moitié qu’il nous manque pour être « parfait ». |
Symptômes secondairesC’est aimer faire plaisir à l’autre.C’est se sentir à l’aise avec la personne. |
Symptômes facultatifsC’est se laisser aller, c’est perdre le contrôle de soi.C’est aimer (ou vouloir) faire l’amour avec cette personne (et répondre à une frustration affective de l’enfance (complexe d’oedipe)). |
Symptômes trompeursCe n’est pas forcément être aimé. (Ce n’est pas parce qu’une personne nous aime que l’on aime cette personne même si cela nous plait d’être aimé.) |
Rappel : Cette modeste réflexion basée sur des constatations, des observations, des sentiments,… ne prétend pas être la vérité absolue.
« La période dite œdipienne est d’une importance fondamentale. L’enfant atteint entre quatre et six ans un stade de développement qui lui permet pour la première fois d’éprouver un attachement émotionnel de type amoureux pour le parent de sexe opposé!; il réagit simultanément comme le rival de son parent du même sexe. L’immaturité physique et la pression sociale de l’image parentale (le triangle père-mère-enfant) condamnent l’enfant à refouler ses désirs dans le non-dit, le non-fait, c’est-à-dire l’inconscient, et transforment son premier pas vers l’âge adulte en un échec. Ce refoulement inexpliqué par l’enfant provoque chez lui la peur de ses fantasmes. La solution que l’enfant invente face à cette crise émotionnelle et le niveau de persistance de ses attachements, de ses frayeurs et de ses fantasmes détermineront l’essentiel de sa vie affective adulte, en particulier ses choix d’objets amoureux.
Chaque stade du développement établi par Freud représente un type de zones de plaisir (ou zones érogènes). Dans le premier, le stade oral, l’activité sexuelle n’est pas séparée de la fonction de nutrition (succion du sein)!; le deuxième, dit sadique anal, se caractérise par la rétention-expulsion des matières fécales!; le troisième, le stade phallique, précède la phase de latence entre deux et cinq ans, elle-même suivie à la puberté par le stade génital. Dans le stade phallique, les deux sexes se réfèrent à l’organe génital masculin.
Le complexe d’Œdipe, qui apparaît dans le stade phallique, correspond à l’ensemble des investissements affectifs que l’enfant porte aux deux parents : il éprouve de la haine pour le parent de même sexe et de l’amour pour le parent de sexe opposé. »
Source : Encarta 97 (Psychanalyse – Freud)