On catalogue souvent les personnes qui POSITIVENT de « bisounours », «d’utopistes » ou de « rêveurs ».
Le danger du « rêveur », c’est de ne pas voir la « réalité ».
Le danger du « réaliste/fataliste », c’est de ne plus « rêver » !
Je suis souvent en admiration face aux « utopistes » qui passent à l’action, qui proposent des inventions, qui améliorent le monde, qui réalisent leur rêve, qui osent, qui font preuve de courage, qui prennent des risques, qui aident les autres.
Ce que je reproche à certains rêveurs, c’est de laisser faire, c’est de croire que tout le monde est gentil et bon, c’est de ne pas être assez ferme et exigent, c’est de refuser de sanctionner.
Le groupe facebook « Bonnes nouvelles » https://www.facebook.com/groups/334154716664199/?fref=ts montre une quantité innombrables d’initiatives qui permettent d’espérer et de positiver !
Ce que je reproche aux réalistes-fatalistes, c’est de rester passifs en prétextant « on ne sait rien y faire, c’est comme ça » et de ne pas OSER aller à l’encontre des habitudes, de ce qui existe déjà, de ne plus ESPÉRER, de ne pas AMÉLIORER la situation actuelle.
Je leur reproche de ne regarder que le négatif, que les malheurs, que les accidents, les morts, les attentats.
L’objectif sera donc de positiver et de « rêver » les pieds sur terre,
c’est de PASSER À L’ACTION pour CHANGER et améliorer la situation et par la même occasion donner plus de SENS À SA VIE.
En faisant abstraction de la religion et de Dieu, voici un texte de l’abbé Pierre :
“J’offrirai des motifs de Joie là où il n’y a que Tristesse”.
Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.
Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.
Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.
J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter…
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés”.
Abbé Pierre
Nous qui avions avec lui des rapports tellement tendus, nous nous sommes d’abord rejouis de pouvoir renouer avec la bienveillance sur laquelle repose ce travail.