Le populisme, c’est dire des choses populaires que l’on ne pense pas, et surtout que l’on ne vit pas dans sa vie, dans le but de plaire.
De nombreux politiciens sont populistes pour être élus :
- Ils sont pour la solidarité, l’aide aux plus pauvres (populaire) devant les écrans, mais vivent dans l’opulence et l’égoïsme dans leur vie.
- Ils sont pour la diminution des taxes (très populaire) mais oublient de parler des conséquences sur les finances publiques, sur la solidarité et sur l’augmentation de la dette publique.
- Ils sont contre la fraude fiscale (populaire), mais placent leur argent à l’étranger, ou commettent des délits d’initiés.
- Ils sont pour la préservation de la planète (populaire), mais ne prennent jamais le vélo, ne surveillent pas leurs déchets, voyagent en avion très régulièrement et ne prennent aucune mesures contraignantes en faveur de l’écologie…
- Ils sont pour la participation des citoyens, pour la démocratie participative, mais refusent d’instaurer le referendum ou la consultation populaire pour prendre des décisions
- Ils sont pour la diminution des dépenses et contre le gaspillage, mais sont contre la diminution du nombre de députés ou la suppression des provinces…
- …
À partir du moment où la personne pense et vit ce qu’elle dit, ce n’est plus du populisme, mais de l’honnêteté, de la cohérence, de la sincérité.
Certains politiciens vivent ce qu’ils disent, leur programme politique dans la vie de tous les jours. On ne peut donc pas leur reprocher d’avoir un discours populaire.
Quelques liens sur le populisme et son histoire :