Est-ce bon ou mauvais ?
Est-il gentil ou méchant ?
Est-ce une bonne ou une mauvaise solution ?
Aucun des deux !
Je constate de plus en plus souvent et dans beaucoup de domaines, que rien ni personne n’est entièrement bon ou mauvais.
On ne peut donc classer catégoriquement et définitivement une personne, un discours ou une action d’un côté ou de l’autre.
Prenons des exemples :
1) Il y a dans les personnes les plus mauvaises, les plus cruelles, ou les plus malhonnêtes comme Hitler, Poutine ou Berlusconi, des bons côtés, des qualités, des traits de caractères appréciables.
Et à l’inverse, il y a, dans les personnes les meilleures (Baudouin, les Saints,…) des défauts, des mauvais choix.
2) Il y a des défauts et des qualités dans chaque méthode d’apprentissage, dans chaque méthode de lecture.
3) Il y a dans une séparation, une part de responsabilité chez chacun, ce n’est jamais l’entière responsabilité d’une seule personne.
4) Tous les hommes politiques ne sont pas malhonnêtes, cupides et avides de pouvoir comme beaucoup de personnes le pensent.
Tous les chômeurs ne sont pas des profiteurs.
Tous les étrangers ne sont pas des voleurs et des agresseurs.
Tous les fonctionnaires ne sont pas des carotteurs et des fainéants.
Tous les hommes ne sont pas infidèles.
Le pourcentage de vérité de ces affirmations peut varier entre 10 à 90 %.
5) Il y a des lacunes dans chaque formation de sportif. Un très bon entraineur ne détiendra pas toute la vérité, et toutes les clés pour former parfaitement un joueur.
Conclusion
Il ne faut pas croire comme juste et vrai tout ce qui est dit par une personne, et inversement, il ne faut pas rejeter entièrement tout ce que dit une personne.
Il y a des parts de vérité et d’erreurs dans chaque discours, qui peuvent varier de 1 % à 99 % des propos. C’est pourquoi, il est toujours intéressant d’écouter ce que l’autre dit.
(C’est particulièrement vrai dans les discours politiques)
Il ne faut pas généraliser et appliquer une appréciation à une catégorie de personnes. Et dans ce sens, tout racisme n’a aucun sens.
Mais que penser, qui croire, que croire, que dire, que faire alors si on ne peut être certain de rien ?
Ce qui vous semble la solution, l’action, la parole, la personne la plus vraie, la plus juste, la meilleure possible en gardant à l’esprit que tout est améliorable, et que rien n’est certain.
Même dans mes propos ci-dessus (et dans toutes mes réflexions de ce site), tout n’est pas vrai, juste et correct.
Il y a parfois des actions, des solutions qui sont entièrement noires, et d’autres entièrement blanches !
Exemple : la responsabilité d’un accident de voiture peut être attribuée entièrement à une seule personne.
Bruno Dobbelstein
29 décembre 2010
Contexte (Qu’est-ce qui a déclenché l’écriture de cette réflexion ?)
Lundi, un haut responsable du tennis de table me dit qu’on ne peut pas remettre en question ce que dit Jean-Michel Saive concernant la formation des joueurs. Il a suffisamment d’expérience et de compétence pour que l’on puisse le croire.
Eh bien, je ne suis pas du tout d’accord avec cette affirmation. Malgré la carrière de Jean-Mi, certaines de ses affirmations peuvent être inexactes et nuancées.
C’est la multitude des affirmations de chaque joueur et entraineur expérimentés qui permettra de se forger une opinion proche de ce qui est bon pour un joueur.