Voici quelques trucs pour faire ranger vos enfants sans s’énerver !
1) Montrer l’exemple
Si votre bureau, votre chambre, votre cuisine est régulièrement en désordre, il est difficile de demander aux enfants de ranger.
Ils observent votre comportement, vous imite et votre attitude est donc importante.
(Pour votre information, ce n’est pas parce que j’écris ceci que j’arrive à l’appliquer. Je reconnais que « montrer l’exemple » est important mais je n’arrive pas souvent à l’appliquer moi-même et je constate que mes enfants ont tendance à m’imiter)
2) Faites observer le désordre. Faites observer l’ordre
Inviter votre enfant à constater les inconvénients du désordre, et les avantages de l’ordre.
Avec le désordre, on ne retrouve plus rien, on marche et on casse les objets.
L’ordre et le rangement permettent de retrouver rapidement ses affaires.
3) Ayez des armoires, étagères et bacs qui permettent le rangement.
Achetez des bacs et attribuez un bac à chaque chose.
Le bacs des cartes, le bac des personnages, le bac des voitures, le bac des playmobil,…
4) Avoir une place pour chaque chose. Avoir un classement logique des objets.
Apprenez à votre enfant la place de chaque objet.
Préparez des bacs, des étagères qui permettent le rangement, le classement.
Classez les objets d’un même thème ensemble : les jouets d’extérieur, les jouets « sport », les jouets « poupées », les « déguisements », les jeux de société,…
5) Apprenez-lui à ranger avec lui.
Les premières fois, rangez AVEC lui en lui montrant la place de chaque chose.
De plus, l’accompagner le motivera. C’est un moment que l’enfant passe avec ses parents. Il le trouvera plus agréable.
6) Ne le faites pas à sa place !
Si votre enfant sait que vous le ferez à sa place, il s’y habituera et ne sera pas tenter de le faire lui-même.
7) Consignes précises et limitées
Ne dites pas « Range ». C’est trop vague, trop long.
Il y a tellement à ranger que l’enfant ne sait pas par où commencer et pense qu’il n’aura jamais fini.
Dites plutôt :
– Range tout ce que tu as touché.
– Range ce qu’il y a sur cette table.
– Range 15 minutes.
– Range toutes les poupées et leurs accessoires.
– Range toutes les cartes.
Quand une consigne est terminée, vous pouvez une deuxième.
Tant que la consigne est limitée dans l’espace ou dans le temps, l’enfant trouvera la tâche abordable.
8) Refuser toute demande et privilège
Tant que l’enfant n’a pas rangé et exécuté vos consignes, refusez ce que votre enfant vous demande
(ex: Je peux regarder la TV? J’ai faim, je peux manger ? Je peux aller jouer dehors ? …)
Ce refus motivera encore plus votre enfant à accélérer son rangement et à le terminer.
9) Habituez à terminer et à ranger avant de commencer autre chose !
« On ne commence pas un nouveau jeu si l’ancien n’est pas rangé. »
Votre enfant qui a cette phrase, cette valeur en tête se la répètera et s’habituera à la respecter.
On range tous les jeux avec lesquels on ne jouera plus.
(Si votre enfant rejouera à un jeu dans une heure, ne le faites pas forcément ranger le jeu)
Rappelez à votre enfant qu’en prenant un jeu, il devra le ranger.
Et voici 6 trucs donnés par le site « magicmaman » dont plusieurs rejoignent ce que j’ai écrit plus haut :
1) Préparer le terrain
On organise la maison de façon à optimiser la participation de son enfant aux tâches ménagères. Dans la chambre d’abord : On prévoit des meubles à leur hauteur et des rangements aisés à identifier et exécuter. Par exemple, des bacs ou des paniers de rangements, dans lesquels on regroupe le même type de jouets, des meubles bas… Pour faciliter le rangement, on utilise des étiquettes afin d’écrire ou dessiner la fonction de chaque rangement. Idem pour les autres pièces de la maison, on pense en se mettant à la taille de son/ses enfant(s): des marchepieds ou escabeaux pour qu’ils puissent aider pour la vaisselle, un emplacement facile d’accès pour l’éponge, un panier à linge là où il se déshabille, etc. Lorsque vous aurez fait ça, il n’y aura plus qu’à les prendre par la main et les emmener dans la danse.
2) On commence tôt
Dès un an (dès qu’il commence à déranger en fait), on peut sensibiliser son enfant au rangement. On fait avec lui/elle, en lui montrant et en lui expliquant. On lui demande de nous aider à la mesure de ses possibilités : ramasser une balle, rapporter un livre, jeter un papier à la poubelle… On met en place des routines qu’on répètera avec l’enfant. Par exemple, le matin on fait le lit, on débarrasse son bol puis la table… Le soir on range ses jouets avant de lire une histoire… On ritualise ainsi plein de petits moments qui deviendront presque naturels avec le temps.
3) A chaque âge son ménage
Inutile de demander à son bambin de deux ans de briquer les vitres ou de lancer une machine, même si ça pourrait être carrément pratique certains jours. Quelques repères: à partir de 2 ans, l’enfant est capable de ranger des jouets dans un bac, jeter ses détritus, mettre son linge sale à la poubelle, son pyjama sous l’oreiller… A partir de 4 ans, il peut passer l’éponge sur une table, aider à débarrasser ou mettre la table, faire son lit, arroser les plantes… A 5 ans, il sait utiliser l’aspirateur, ranger ses vêtements. On installe une bassine dans l’évier pour qu’il participe à la vaisselle (vaisselle choisie ; on évite les flutes en cristal ou autre objet cher ou tranchant). A partir de 8 ans, il peut aider pour la cuisine, les sols, les animaux, etc. On évite bien entendu tous produits toxiques et on garde toujours un œil sur les travaux en cours.
4) Des règles simples
Mais immuables. On range le jeu utilisé avant d’en sortir un autre. C’est tout bête, mais acquis, ça change la vie. Il a fait tomber la moitié de son assiette au pied de la table ? Elle a renversé son jus sur le lit ? Inutile de crier : bêtise réparable et réparée, bêtise pardonnée. On invite son enfant à nettoyer lui-même en l’aidant les premières fois. Formaliser les règles de la maison en matière d’ordre en écrivant les plus importantes sur un tableau est une bonne idée : On peut aussi impliquer les enfants et faire appel à leur sens logique, sous forme de questions : « Où pourrait-on mettre les couverts sales ? Et ce jeu, où pourrais-tu le ranger pour le retrouver facilement ? Ta serviette de bain, elle sera mieux là accrochée à côté de la baignoire ou dans le couloir par terre en boule ? » Des réponses en chœur et quelques sourires permettront aux enfants d’être acteurs à la maison et de comprendre le sens et le but du rangement.
5) Etre souple
La maison n’est ni un bric-à-brac, ni un camp militaire. Pour faire intégrer la notion de rangement, il faut accepter qu’il y ait aussi du désordre. Dans les temps de jeu, on tolère un seuil de pagaille raisonnable sous condition de ranger ensuite. Ordonner « range ta chambre » et imposer que l’enfant fasse tout seul est souvent contreproductif. La notion est trop abstraite et comme nous, l’enfant peut se sentir découragé quand la tâche semble trop grande. On l’accompagne alors, sans faire à sa place et on procède par étapes : il/elle ramasse les jeux en bois, puis on l’aide pour les livres. Ou alors on délimite un coin de la chambre à ranger avec lui avant de poursuivre vers un autre. Et si les vêtements ne sont pas parfaitement pliés ou que la couette est de travers, on se focalise sur les efforts effectués. On évite ainsi de faire du rangement un conflit tout en aidant son enfant à être autonome et fier de lui.
6) 1, 2, 3… Jouez
Le ménage c’est barbant ? Mais non, c’est trop marrant. On met la musique et on range en dansant ! Le temps d’une chanson, par exemple, on ramasse tout ce qui est bleu. Si plusieurs enfants, on met à profit leur sens de la gagne en organisant des courses. Celui ou celle qui range toutes ses peluches à gagner. Bravo ! On peut aussi créer des étiquettes rigolotes qu’on utilise pour rappeler les taches à faire : « Au secours, je sens mauvais » sur les vêtements qui trainent, « Attention, tu vas m’écraser » pour les jouets au sol. Soyez créatifs… pour des moments de corvées transformés en instants à partager.