1) La fierté est une conséquence naturelle et involontaire,
mais n’est pas la destination finale d’une action !
Exemple : On ne vient pas en aide à quelqu’un pour la fierté de l’action,
pour l’image positive que l’on va transmettre,
mais pour le bonheur que l’on procure à la personne.
Il m’arrive très souvent d’être fier de mes enfants, fier de ce que j’ai fait… et tant mieux. Mais la fierté ne doit pas être une recherche, un objectif, mais une conséquence « naturelle », « involontaire » de ses actes.
Exemple : Si je me suis beaucoup entrainé au ping, ce n’est pas pour être fier de mon futur niveau, mais pour le plaisir de progresser, par défi, pour le plaisir de mieux jouer.
Exemple : Un enfant ne doit pas travailler pour la fierté du bulletin ou la fierté de ses parents, mais pour l’utilité de l’apprentissage, le plaisir de comprendre même s’il peut être fier de son bulletin.
2) La recherche de fierté est parfois même un OBSTACLE aux actions bienveillantes.
Ce n’est pas l’image que l’on va transmettre aux autres qui doit guider nos actions, mais l’action en elle-même.
Exemple : Par recherche de fierté,
on peut mettre une pression néfaste sur ses enfants
au lieu de rechercher leur bien-être, leur bonheur, leur épanouissement.
3) La fierté, nécessaire à la confiance en soi
Si la fierté ne doit pas être recherchée, elle est néanmoins importante pour augmenter sa confiance en soi.
4) Attention à la prétention et à l’orgueil
La fierté « exagérée » peut parfois entrainer l’orgueil, le sentiment de supériorité, la prétention, le rabaissement des autres.