Dans la vie, nous sommes tous amenés un jour ou l’autre à recevoir des critiques
de notre travail de parents, de bénévole, d’entraineur, de secrétaire,
d’enseignant,… (Je viens d’en faire les frais.) Ces critiques peuvent parfois nous
blesser, nous démoraliser.
Je vous propose une manière de voir les choses pour que ces critiques ne nous
coupent pas notre énergie, notre motivation.
I. Évaluer si la critique est justifiée ?
1. Écouter les alternatives proposées par le « critiqueur » et les
évaluer.
2. Observer si cela fonctionne bien ainsi, si son action est efficace.
(autoévaluation)
3. Demander l’avis à d’autres personnes (Qu’en penses-tu ? Es-tu du
même avis ?)
II. Comment réagir face à la critique justifiée ?
1. Essayer de changer, de s’améliorer pour ne plus être sujet à cette
critique, pour rendre son action plus efficace.
2. Écouter les propositions constructives des autres.
3. Remercier la personne d’avoir communiqué cette critique qui nous
a permis d’apprendre, de progresser.
4. OU accepter d’être imparfait.
III. Comment réagir face à la critique NON justifiée ?
1. Expliquer à la personne pourquoi on agit ainsi. Améliorer la
communication pour que l’autre comprenne son point de vue.
2. Continuer à agir comme avant car on sait que ce qu’on fait est bon.
(« Fais ce que bon te semble et ne t’occupe pas des mauvaises
langues. »)
IV. Comment diminuer le nombre de critiques ?
1. S’informer, se former pour devenir « expert » dans son domaine.
2. Informer, expliquer pourquoi on agit ainsi dès le début, à l’avance.
3. S’autoévaluer régulièrement, se remettre en question soi-même
pour se perfectionner.
4. Écouter les problèmes que vivent les autres (et adapter son action).
Bruno Dobbelstein – brunodobbelstein@gmail.com – www.brunodobbelstein.info – 3/04/2009
V. Conclusion
Les critiques sont souvent mal perçues et nous énervent, alors qu’elles permettent soit
de progresser, d’apprendre, soit elles sont l’occasion d’expliquer nos actions et de
répondre aux incompréhensions.
Dans le premier cas, elles ne devraient pas nous vexer puisqu’elles permettent
d’évoluer.
Dans le deuxième cas, elles ne devraient pas nous vexer puisqu’elles sont injustifiées.
Je sais, c’est facile à dire, mais difficile à faire, à entendre.
Je suis le premier à être vexé lorsque je reçois une critique mais j’essaie après quelques
jours de surmonter ces vexations et de m’en servir pour améliorer mes actions ou mes
explications.
J’espère que cette petite réflexion vous permettra vous aussi de mieux appréhender les
critiques.
Qu’en pensez-vous ?
Bruno Dobbelstein
3 avril 2009
4h13