‘ »Vivement les vacances ! Vivement la pension ! Vivement le week-end ! »
Chaque fois que vous vous réjouirez (passivement) d’un futur, vous fuyez le moment présent et le plaisir qu’il pourrait vous procurer, vous perdez des minutes, des journées, des mois précieux de votre vie.
Se réjouir de la pension, c’est perdre sa jeunesse. Quand vous serez à la pension, vous regretterez votre jeunesse, votre santé d’avant.
Se réjouir des vacances, c’est perdre plusieurs plusieurs mois de sa vie en souhaitant qu’elle avance plus vite, en ne profitant pas du plaisir actuel, du moment présent.
Se réjouir de la fin de semaine, c’est ne pas chercher de solution à son problème actuel.
De plus, décompter les jours, c’est allonger les journées qui ne passent pas assez vite. Alors que ne pas penser à un moment ultérieur, c’est vivre plus intensément le moment présent qui passera plus vite.
Plutôt que de se réjouir, jouissez du moment présent ou faites en sorte de pouvoir jouir du moment présent :
– Choisissez un travail où vous pourrez jouir sans vous réjouir de la fin de semaine, chaque semaine.
– Choisissez un lieu de vie qui vous épanouit sans vous réjouir des futurs voyages à l’étranger.
– Construisez-vous une vie, un lieu de vie et des projets qui vous donnent satisfaction maintenant (et dans le futur).
Ne perdez plus votre temps à espérer, à attendre, à vous réjouir passivement du futur.
Remarque : on peut se réjouir activement du futur, se mettre en action pour réaliser un projet futur. L’action, le travail que l’on effectue pour réaliser se projet est déjà une satisfaction.
Bruno Dobbelstein
Article publié dans la libre qui donne 5 trucs au bonheur :
Pour vivre heureux, vivons… Comment, en fait?
F.D.
Mis en ligne le 13/04/2013
Le bonheur: cet idéal de plénitude et de sérénité titille l’espèce humaine depuis que l’homme est homme et que la femme est femme. Son éternelle quête en a épuisé plus d’un. Et si les solutions se trouvaient là où on s’y attendait le moins? Le Huffington Post a recensé les dernières trouvailles et astuces pour être heureux, basées sur de récentes recherches en la matière. Et apparemment, il n’y a pas qu’une manière d’atteindre le bonheur parfait.
1) Dans la rue, joue-la comme Beckham
Pour être heureux, la première étape, c’est décider d’être heureux! Vous avez un coup de mou? Giflez-vous et reprenez-vous: le bonheur c’est maintenant. Comme le rappelle l’auteur Richard Wiseman dans son dernier livre, ce que vous faites influe sur ce que vous ressentez. Donc commencez par jouer les bienheureux, le reste devrait suivre tout seul.
Une méthode sans doute peu connue qui pourrait fonctionner: quand vous marchez, marchez avec conviction. Des chercheurs ont constaté que les personnes qui marchent à grandes enjambées et avec assurance pendant trois minutes sont « vraiment plus heureux » que les personnes qui traînent la patte dans la rue, l’air bougon et les yeux dans les chaussettes. L’hiver est -presque- fini, donc plus d’excuse: dans la rue aujourd’hui, vous êtes un conquérant!
2) Le bonheur, c’est maintenant
« Quand j’aurai quitté ce boulot » « Si le PSG est champion » « Encore 5 kilos à perdre et »: STOP! Il n’y a rien de pire que d’ancrer son bonheur dans une date cochée de votre agenda.
Et n’évoquons même pas le passé: ce qui est fait et fait, et pendant ce temps, l’inéluctable horloge du Temps tourne. Oui, vous auriez pu faire ci, auriez du faire ça. Seulement voilà, vous ne l’avez pas fait, et rien au monde ne changera ça. À part vous, là, maintenant. Alors on arrête de ressasser ou de spéculer, et on passe à l’action. Une astuce pour vous aider?
Arrêtez de repenser à la personne que vous auriez pu être. Créez vous un double idéal. Sculptez avec une bonne dose d’argile et d’imagination la personne que vous voulez être plutôt que regarder inlassablement les sculptures inachevées de vos ambitions passées.
3) Quand heureux rime avec généreux
Adoptez la pratique du Give and take d’Adam Grant. Cet écrivain explique comment la générosité a tendance, même dans les moments difficiles, à vous tirer vers le haut. Soyez heureux en rendant les gens heureux, et tant pis pour ces quelques piécettes…
Ainsi, des chercheurs de la Harvard Business School de l’université de Colombie Britannique et de l’ULg ont établi qu’offrir quelque chose pour un autre vous rend plus heureux que si vous l’aviez acheté pour vous.
Vous en doutez? Faites l’essai, offrez une tournée aux copains ou un bouquet de fleurs à votre mère. Ou faites l’inverse, après tout c’est votre vie. Et rassurez-vous, pingres: l’étude n’exige de votre portefeuille qu’une fourchette allant de 3 à 15 euros.
4) Chuchotez vos joies
Dans son livre « The Myths of Hapiness », Sonia Lyubomirsky déclare qu’il n’y a jamais eu autant d’Américains insatisfaits dans leur travail que depuis la récession. Pourquoi?
Des salaires de plus en plus bas à mesure que les heures de travail elles se rallongent. Forcément, il y a de quoi râler.
Mais, encore une fois, qu’est ce que ça va changer? Votre travail reste votre travail après tout, avec son lot de contraintes et d’horreurs quotidiennes, qu’on le veuille ou non.
Mais entre nous, il y a forcément l’un ou l’autre petit avantage ou plaisir secret que le bureau vous procure.
Des cupcakes gratuits? Des horaires en accord avec votre horloge biologique? Du matériel informatique en veux-tu en voilà? Allez, rêvons, un patron sympa?
Plutôt que de subir, dans votre tête, les pressions et coups durs du travail une fois rentré à la maison, pourquoi ne pas penser à ce qui vous a plu durant votre journée de dur labeur?
Au lit, murmurez en comptant les moutons: « Café gratuit à volonté. Collègues charmant(e)s. J’ai ma propre chaise de bureau. » S’il y a des contraintes qu’il faut accepter, il y a surtout des petits plaisirs qu’il ne faut pas oublier.
5) On peut être heureux en tirant la tête
On fait trop souvent l’erreur de penser: bonheur=optimisme.
Il n’y a rien de plus faux, il existe de nombreux grincheux totalement épanouis dans la vie!
On a tous un oncle ou un camarade friand de difficultés et d’embuches et qui s’y s’épanouit pleinement.
Ainsi, lors d’une expérience conduite par Heidi Grant Halvorson et E. Tory Higgins, on a proposé à des cobayes ronchons un petit jeu.
En milieu de partie, si on leur annonçait qu’ils avaient gagné ils abandonnaient alors très vite et l’envie de jouer disparaissait immédiatement.
À l’inverse, si on leur annonçait qu’ils étaient dans l’erreur, ou mauvais, nos râleurs invétérés ont alors mis les bouchées doubles pour comprendre leurs erreurs et faire mieux. Résultat: ils se sont amusés davantage.
Vous l’aurez compris: si tous les chemins mènent à Rome, toutes les routes mènent au bonheur. Il suffit juste de prendre la direction qui nous plait, et démarrer le moteur. À vos marques, prêts, vivez!
Source : http://www.lalibre.be/societe/sciences-sante/article/809330/pour-vivre-heureux-vivons-comment-en-fait.html