Ne pas étiqueter les enfants HP (et les dys) ! HP = haut potentiel
Les enfants précoces, HP, doués et surdoués existent ! Instituteur ayant fréquenté beaucoup d’HP et papa d’un probable HP (pas de QI réalisé, mais présence de beaucoup de symptômes), je pense pourtant, qu’il ne faut pas les étiqueter et surtout, ne pas le leur dire. Pourquoi ?
7 Raisons de ne pas étiqueter les enfants HP mais en tenir compte dans les activités proposées
Tous différents
Ne pas accentuer les différences
Développer d’autres compétences
Vivre en société normalement
Ne pas enfermer, cataloguer 5. Étiqueter, c’est enfermer l’individu dans une image qu’il pourra difficilement se débarrasser, se libérer. Exemple : Si tout le monde vous trouve gentil, généreux, vous n’oserez plus dire « non », refuser d’aider de peur de ne plus paraitre « gentil » à leurs yeux, de les décevoir.
Prétention et orgueil ? 6. Savoir que l’on est « surdoué » peut engendrer un sentiment de supériorité et d’orgueil (néfaste je pense). Et pour les dys, il peut engendrer un sentiment d’infériorité.
Excusé 7. Étiqueter peut engendrer des différences de traitements, des privilèges, des tolérances aux infractions pas toujours bon pour l’éducation et le développement du comportement. Cas vécu 1 : Lorsque je demande à un élève une tâche, il me répond le 1er septembre « Moi, je suis dyslexique monsieur, je ne sais pas faire ça. » Je lui ai répondu « Que tu sois dys ou pas, tu le feras et tu réussiras à le faire. » L’élève a réussi l’exercice de copie, et les parents m’ont remercié d’avoir répondu cela. Depuis, il ne prétexte plus jamais sa dyslexie et suit très bien les cours ! Cas vécu 2 : Un enfant diagnostiqué HP n’étudie pas à l’école. Quand on lui demande pourquoi ? Il répond « Moi, je suis HP, je n’ai pas besoin d’étudier ». Cet enfant est en échec scolaire ! Cas vécu 3 : Mon fils me dit l’autre jour : « Papa, quand je parle, madame me sanctionne alors que lorsque X bavarde, elle le laisse faire carelle dit qu’il est différent » en parlant d’un enfant qui a des troubles de l’attention. Cas vécu 4 : L’institutrice maternelle a remarqué une grande précocité chez l’un de nos enfants et nous a suggéré de l’avancer d’un an. Nous avons refusé en choisissant plutôt d’augmenter les difficultés et en le plaçant dans une école d’immersion.À côté de cette difficulté, notre enfant pratique du sport de façon intensive et de la musique. Les grandes facilités qu’il éprouve à l’école sont donc compensées par des difficultés au niveau musical, sportif et de seconde langue.Notre enfant semble très bien vivre sa différence (qu’il ne connait pas et que ses camarades de classe ne connaissent pas non plus) Attention aux abus d’HP ! Deux parents me disent que leur enfant a été diagnostiqué HP par des neurologues. Or, je constate que ces enfants ont non seulement aucune précocité (au niveau logique et imagination), mais un retard scolaire et un retard au niveau de la compréhension. Si ces diagnostiques sont vrais, j‘émettrai un grand doute concernant la pertinence, la véracité et la qualité du travail de ces spécialistes. |